La vingt-neuvième édition du Sport et Collection/500 Ferrari contre le cancer s’est déroulée du 1er au 4 juin 2023.
Comme les autres meetings de printemps, cet évènement caritatif, qui a déjà récolté 5,5 millions d’euros en faveur du Pôle de Cancérologie du C.H.U. de Poitier depuis sa création en 1995, a été un grand succès populaire.
Ainsi, l’association de bienfaisance gérée par Jean-Pierre Doury et son équipe de bénévoles a revendiqué une affluence d’au moins 30000 personnes sur le weekend, avec un probable record pour la journée du samedi. Même si tous les chiffres n’ont pas été, à ce jour, communiqués, il est fort probable que le montant des fonds collectés avec les entrées et les baptêmes de piste revendiqué l’année dernière, 440 000 euros, ait été battu.
Le plateau « Le Mans 2 ».
Même s’il y avait, cette année, moins de Sport Prototypes présents qu’à l’habitude, le plateau vedette était tout de même bien fourni avec, par exemple, la présence de la Ferrari 512 BB/LM #35527 qui fait la couverture de l’article. Elle termina 9ème des 24 Heures du Mans 1982 aux mains d’Alain Cudini, John Morton et John Paul pour le compte du NART. Une des rares 512 BB/LM a avoir vu le drapeau à damiers dans la Sarthe et qui fait désormais partie d’une célèbre collection française.
Comme toujours n’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en grand format, il suffit de retourner en arrière pour revenir à l’article.
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L’Alpine A220 #1738 était la « mule » de développement en 1969 pour tester le V8 Gordini 32 soupapes.
A ce titre, elle n’a jamais été alignée en course à l’époque, mais quelle auto superbe.
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Splendide, comme toujours, la Ford F3L Piper/Bailey a la ligne d’une pureté sans égale.
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La Ford Mk II P/1012, qui a connu son heure de gloire en terminant seconde des 1000 Km de Spa 1966 aux mains de John Whitmore et Frank Gardner, était aussi de la fête.
Mais après une longue période d’inactivité, son moteur 7 litres avait des difficultés à donner de la voix.
Elle ne roula que le vendredi et reparti dès le lendemain.
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La Sthemo SM01, représentante de ce que l’on appelait le « Groupe C Junior », a abandonné à la quinzième heure lors des 24 Heures du Mans 1983 aux mains de Hubert Striebig, Jacques Heuclin et Noël del Bello lorsque son moteur BMW cassa à Mulsanne.
Elle participa également à deux manches italiennes du championnat du monde d’Endurance la même année.
Son quatre cylindre M12 a un son magnifique.
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La reconstruction par l’EPAF de la Matra 630 M #03 dans sa version du Mans 1968 était présente pour être testée avant de prendre part aux festivités du centenaire des 24 heures du Mans. Elle devait être initialement pilotée, pour l’occasion, par Henri Pescarolo.
Mais très fatigué, le quadruple vainqueur des 24 heures du Mans, invité vedette de l’évènement, n’a malheureusement pas pu être présent.
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Le V12 Matra MS 9 de la 630 M EPAF. Je l’entendrais chanter le matin à mon arrivé au circuit, mais je n’aurais malheureusement pas la chance de voir évoluer la voiture en piste.
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Cette Matra 650 en version Tour de France est également une reconstruction EPAF, mais comme son propriétaire est un homme de gout, il possède apparemment également la MS 650 #02, victorieuse du Tour Auto 1971 avec Gérard Larousse et Johnny Rives.
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La Ferrari 365 GTB/4 Daytona #13367 qui termina les 24 Heures du Mans 1975 au 13ème rang, pilotée par Marcel Mignot, Harry Jones et Philippe Gurdjian.
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Une très belle évocation de la Ferrari 308 GT4 #08020 qui a abandonné lors des 24 Heures du Mans 1974 sur problème d’embrayage avec Giancarlo Gagliardi et Jean-Louis Lafosse. Auto qui provoqua également une colère mémorable de Luigi Chinetti l’année suivante lorsque l’ACO lui refusa sa qualification, le célèbre patron du NART retirant alors toutes ses autos avant le départ.Le très sympathique propriétaire de cette magnifique copie a réalisé un travail énorme pour équiper sa 308 GT4 de tous les attributs de l’originale.
Le Plateau « Le Mans 1 »
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La sublime Ferrari 340 MM #0294AM qui a abandonné lors des Mille Miglia 1953 alors qu’elle était pilotée par Luigi Villoresi accompagné par Pasquale Cassani.
Vendue ensuite au suisse Hans Rüsch, elle sera victime d’un énorme accident lors du GP Supercortemaggiore à Merano en septembre.
Début 1954, elle est recarrossée « façon Monza » chez Scaglietti avant de partir aux Etats Unis. Elle a conservé cette configuration jusqu’à aujourd’hui.
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Cette Ferrari 250 GTO est en fait une 250 GTE, à priori la
4243GT, vendue en Angleterre en 1962 par le Maranello Concessionnaire.
Elle a été transformée en 1984 chez Mario Allegretti à Modène avec le concours de David Piper.
Le célèbre pilote anglais va la piloter pour la dernière fois il y a quelques années lors du premier Charade Heroes.
Elle appartient actuellement à un propriétaire français.
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Une très belle petite Lotus XI. J’avais discuté avec son propriétaire l’année dernière et, selon lui, c’est un châssis original, et seuls quelques éléments de carrosseries, dont le capot avant, ont été remplacé.
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Un départ « type Le Mans » avait été organisé, donnant la possibilité de faire de belles images.
D’autres belles présentes.
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Toujours fidèle au poste, la Venturi 400 Trophy VK8 CHL 611 92 CE 0040 était engagée sur l’un des plateau GT.
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Glinche Automobiles avait apporté la voiture de présentation de l’Aston Martin Vantage GTE engagée par TF Sport en LMGTE Am lors des 24 heures du Mans cette année.Je crois que la version course passait au pesage au Mans le même jour.
Les Formule 1.
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C’est toujours un moment privilégié lorsque l’on voit évoluer en piste une Ferrari 312T, une des plus belles formule 1 jamais construite.
Cette exemplaire est le châssis #024, attribuée à Clay Regazzoni, et qui a débuté sa carrière lors du GP de France 1975.
A son volant, le pilote suisse va reporter le GP d’Italie 1975 à Monza et le GP des Etas Unis Ouest 1976 à Long Beach.
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Une vue du boxer 3l Ferrari et de son implantation dans la monoplace.
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Soheil Ayari a beaucoup travaillé à peaufiner les réglages de la Ligier JS21 #03, avec laquelle Raul Boesel a participé à la quasi-intégralité de la saison 1983.
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La March 761 #01 (à priori), avec laquelle Vittorio Brambilla participa à la saison 1976 avec pour meilleur résultat une quatrième place, hors championnat, lors de la Course des Champions à Brands Hatch.
L’année suivante, elle sera transformée en 761B et deviendra le châssis #02 avant d’être restaurée dans sa configuration d’origine.
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La Matra MS 80 #03, assemblée tardivement à partir de la coque de rechange prévue pour la saison 1969.
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Cette Matra MS 84 est une reconstruction EPAF assemblée autour de la transmission Ferguson d’origine, longtemps conservée au Musée de Donington. Après de nombreux tests en deux roues motrices, elle devait être testée pour la première fois lors du weekend en version transmission intégrale.
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Quelques détails de la transmission Ferguson conçue par Derek Gardner
Les Ferrari modernes.
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Une très belle et très performante F355 Challenge.
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Une autre F355 Challenge très bien emmenée.
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La magnifique Ferrari 308 GTB Michelotto Gr IV #21071, victorieuse du Tour de France Automobile 1982 avec Jean-Claude Andruet et « Biche »
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Une 296 GTS Assetto Fiorano dans les couleurs du Maranello Concessionnaires, juste superbe.
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Une très belle F458 Challenge.
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Une barquette Monza SP2, c’est beau, ça chante bien et ça passe fort.
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Au moins trois 812 Competizione étaient présentes sur le weekend, deux berlinettes et une Competizione A.
Le Concours d’élégance.
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Le très beau spider Alfa Romeo 8C 2300 MM Touring 1930 d’Henri Lalanne.
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Toujours aussi belle, la Delahaye 135M Cabriolet « Grand Luxe » Chapron #60142 victorieuse du Concours d’Etat l’année dernière à Limoges.
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L’Hispano-Suiza J12 Coupé Chauffeur Franay 1937 avec laquelle Modeste Tréhin a effectué son tour de France à l’occasion de son 90ème anniversaire.
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La sublime Bugatti 57 Atalante 1938 du toulousain Philippe Salvan.
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Pour finir, la Patrouille de France était évidement présente et accompagnait un Rafale qui fît une étonnante démonstration.
Crédit photos : Vincent Laplaud.