Ferrari n’a pas attendu cinquante ans pour venir faire de la figuration aux 24 Heures du Mans ! Le message est bien passé depuis le début de saison et encore plus lors de l’Hyperpole en remportant cette dernière avec presque une seconde et demi d’avance sur la concurrence.

50 ans que le monde de l’endurance attendait le retour du cheval cabré dans la catégorie reine de l’endurance et bien évidemment aux 24 Heures du Mans. Depuis sa présentation en octobre dernier qui a secoué le monde de l’endurance, la belle italienne ne semble pas faillir à sa réputation et à ses ambitions ! Et avouons-le, sa robre rouge sur la piste du circuit des 24 Heures du Mans est du plus bel effet. Le public ne semble pas se tromper non plus avec ses applaudissements à la fin de l’hyperpole. Certes, le Centenaire des 24 Heures du Mans génère un grand engouement populaire et qui fait que cette édition se déroule à guichets fermés. Et prenons bien évidemment en compte le patrimoine historique en compétition de l’écurie de Maranello. Ferrari, c’est Ferrari ! A chaque fois que j’envoie une photo d’une Ferrari à un ami et italien qui plus est, il me répond bien qu’il parle français dans la vie de tous les jours, en italien. J’ai toujours droit à un « Splendida, Grazie », cela me fait toujours sourire mais un italien reste toujours un italien et une Ferrari, une Ferrari ! Donc une Ferrari qui gagnerait le Mans, on peut gentiment dire ça claque ! Sans parler du retentissement que cela générerait, on entendrait résonner partout sur notre planète « Splendida, Magnifico » et tous les superlatifs dont seuls nos amis italiens ont le secret !

Justement, depuis le début de saison, le Cheval Cabré n’a pas démérité et bien au contraire, ils ont brillé par une certaine régularité :

• La pole position d’ailleurs remportée par Antonio Fuoco, une troisième place à Sebring
• Une troisième place et quatrième place sur la grille de départ et une deuxième place sur le podium à Portimão.
• Une deuxième et troisième place sur la grille de départ et une troisième place sur le podium à Spa-Francorchamps. D’ailleurs, Ferrari avait signé le meilleur temps de la séance de qualifications mais celui-ci ne fut pas validé pour non-respect des limites de la piste.

ou autrement dit, trois courses et trois podiums ! Donc nous pouvons établir que Ferrari est la deuxième force du plateau !

Quant aux pilotes, à l’exception d’Antonio Giovinazzi même si celui-ci est tout de même passé pilote de réserve et d’essais de la Scuderia Ferrari pour la saison 2017 de Formule 1, tous les autres pilotes à savoir Alessandro Pier Guidi, James Calado, Antonio Fuoco, Miguel Molina ou Nicklas Nielsen sont des pilotes maison élevés dans l’esprit et la performance du Cheval Cabré par leur carrière en catégorie GT, l’adaptation et le management de ces pilotes n’en a été que plus rapide.

Quant à la solution LMH où le constructeur italien a créé, développé et construit entièrement sa propre machine, l’écurie semble avoir trouvé la bonne solution au vu de leurs compétences technologiques développées en Formule 1. En même temps, une LMDh badgée Ferrari n’aurait pas été aussi « Splendida », cela n’est pas dans l’ADN de Ferrari.

Alors si Dimanche à 16 Heures, vous entendez quelque soit l’endroit où vous vous trouvez un Splendida ou un Magnifico ou un Bellisima résonner avec un bel accent italien, vous saurez qui a gagné les 24 heures du Mans 2023 !

Retrouvez notre article sur l’hyperpole remportée par Ferrari ICI

Credit photo : Intensemans.fr