C’était en 2003….Victoire Bentley, flashback en images

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Voici quelques clichés des 24 Heures du Mans qui se sont déroulées les 14 au 15 juin 2003, l’occasion de se replonger dans la 71e édition et la victoire des Bentley boy’s. Tom Kristensen, Dindo Capello et Guy Smith redonnent la victoire à Bentley, la dernière datant de 1930, pilotée par le Britannique Guy Smith, pour son dernier relais, le Danois Tom Kristensen et l’Italien Rinaldo Capello, la N°7 remporte la 71e édition des 24 Heures du Mans en couvrant 377 tours de circuit.

 

 

49 voitures au départ, une grande diversité en piste, dont deux Bentley EXP Speed 8 qui monopolisent la première ligne de départ. Trois Audi R8 engagées par des teams privés, le Team Champion Racing de Dave Maraj, le Team Goh et la troisième pour Audi Sport UK. Deux Dome S101, Courage Compétition engage deux voitures, une C60 et une C65. Henri Pescarolo engage également deux Courage, deux C60 à moteur Peugeot.  Deux Panoz Elan LM P01 sont engagées.

 

 

Des orages étaient prévus, et malgré une forte averse de pluie un peu plus tôt avant le départ, le début de la course se déroule sur piste sèche et un temps clair.  Le départ est donné par le fondateur de l’ALMS Don Panoz et patron de l’écurie du même nom à 16 heures sous les ordres du directeur de course, Daniel Poissenot, 49 voitures vont prendre le départ suite au retrait de la Lister Storm LMP sur sortie de piste pendant les essais.

 

 

220 000 spectateurs sont présents pour cette édition 2003, 73 ans après la dernière victoire de Bentley. La dernière participation d’un Bentley était celle d’une S6 en 1951 pour un retour en 2001 avec la Speed 8 à moteur Audi.

 

 

 

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Quatre grands noms de l’histoire des 24 Heures du Mans, Tom Kristensen quelques heures avant sa cinquième victoire, Andy Wallace, Emmanuele Pirro et Henri Pescarolo en discussion avant le départ. Ces quatre hommes totalisent 19 victoires aux 24 Heures du Mans. Tom Kristensen en possède neuf à lui seul et il est toujours et encore pour quelques années le recordman de l’épreuve.

 

 

Les C60 se classent huitième et neuvième derrière celle du Courage compétition. Malgré un bon travail aérodynamique d’André de Cortenze sur des châssis de 2001 et de 2002. C’est le bloc Peugeot qui semble être un peu court face à la concurrence même si le moteur ne semble pas être le seul responsable de l’échec de l’écurie de Henri Pescarolo. 2003 sera la dernière année de partenariat avec le motoriste français.

 

Le Racing For Holland de Johannes Anthonius Lammers appelé Jan plus fréquemment fait raisonner deux V10 Judd en terre sarthoise sur des très performantes Dome S101 propulsé par le V10 Judd. Jan Lammers, modèle de longévité, sa première participation remonte à 1983 avec un Porsche 956 pour une dernière en 2018 en LM-P2. Le chiffre symbolique de 24 participations en 35 ans. Une victoire en 1988 avec la fameuse Jaguar XJR-9 Silk Cut avec ses deux compères britanniques, Andy Wallace et le regretté Johnny Dumfries. La Dome N°15 de Lammers, Bosh et Wallace figurera en haut de classement jusqu’à la cinquième heure de course. La N°16 sort de la piste dans l’ultime heure de course dans le virage d’Indianapolis.

 

 

Don Panoz n’est pas venu seulement pour abaisser le drapeau tricolore lors du départ, la Panoz LMP01, celle de Beretta, Jeannette et Papis franchira la ligne d’arrivée avec une belle cinquième position à 17 tours des vainqueurs. La seconde voiture aura eu moins de chance avec un abandon sur sortie de piste dans la première Chicane des Hunaudières à cinq heures de l’arrivée.

 

Le « S » du Tertre rouge, une des rares portions du circuit où le circuit n’a pas changé.

 

 

Organisé sans interruption depuis 1958, le critérium du jeune pilote, devenu conducteur après des années, permet à des millions d’enfants d’appréhender d’une manière ludique les premières règles de la conduite automobile. Chaque année, à l’occasion des tournées des écoles et des plages, il connait une grande popularité auprès des jeunes qui, pour certains d’entre eux, y trouveront vocation à devenir pilote de course.

 

 

Lieu incontournable des 24 Heures du Mans, l’ancien village est toujours regretté par ceux qui l’ont connu ainsi, il fut rénové en 2006.

 

 

C’est la 6e victoire de Bentley après celles acquises en 1924, 27, 28, 29 et 1930 , mais ce succès de 2003 est aussi le premier depuis le rachat de la vénérable firme anglaise par le groupe Audi-Volkswagen. La Bentley N°7, partie depuis la pole position, occupe la première place à chaque pointage horaire durant toute l’épreuve. La question de leurs résistances sur deux tours d’horloge a été levée de la plus belle des manières.

Le programme, dont la durée originelle est de trois ans, est arrêté. Pour Brian Gush, le directeur des activités sportives de Bentley, la victoire aux 24 Heures du Mans signifie que la Bentley Speed 8 ne sera plus engagée en compétition à l’avenir.

 

 

L’autre Bentley, la N°8 de l’Australien David Brabham et des Britanniques Mark Blundell et Johnny Herbert, restée en deuxième position durant toute l’épreuve, termine à deux tours.

 

Derrière les deux Bentley, l’Audi R8 N°6 du Champion Racing complète le podium. Audi a placé deux des trois voitures engagées par des écuries privées, la N°6 de l’Italien Emanuele Pirro, du Finlandais JJ Lehto et du Suédois Stephan Johansson à cinq tours et la N°5 du Japonais Seiji Ara, du Danois Jan Magnussen et de l’Allemand Mark Werner à sept tours.

 

 

 

 

Crédit photo: Karsten Denecke

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