Reinhold Joest, pilote. Trois poduims au Mans. Partie 1

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Né le 24 avril 1937 à Abtsteinach, petite ville située entre Manheim et Hockenheim, Reinhold Joest a eu la chance de voir le jour dans une maison qui respirait la mécanique et la compétition. Le papa Joest s’occupait du développement des pneumatiques Metzeler et le garage familial ne manquait pas non plus de deux roues plutôt bien tentants. On ne sera pas surpris d’apprendre que Reinhold prit très tôt les chemins de traverse. Mais sans pour autant oublier celui des études. Sa formation technique complétée par une solide approche de la gestion, lui permet donc de postuler très tôt pour des stages techniques de qualité, tant chez Volkswagen ou au sein de la Maison Porsche. Mettant immédiatement à profit ses premières expériences, le jeune Reihnold va se jeter à l’eau en créant sa propre affaire. Très vite la réputation de sérieux de l’établissement va dépasser les limites de la modeste bourgade à tel point que Porsche accordera rapidement aux jeunes techniciens le titre de concessionnaires.

 

Dès lors, l’enfant du pays n’aura de cesse de donner une dimension sportive à son affaire, et à 25 ans, le voilà qu’il se lance à l’assaut des cimes au volant d’un Speeder Porsche. Première ascension, premier succès. Et il ne faudra pas plus de 3 saisons avant que son nom ne figure au palmarès du Championnat d’Allemagne de la montagne. Des débuts plus qu’encourageants, c’est vers la piste que se tournera le jeune pilote allemand avec d’entrée une victoire de classe sur Porsche, obtenue sur le circuit du Nurburgring en 1966. Remarqué par les observateurs pour son coup de volant audacieux, le garagiste d’Absteinach ne cessera de progresser tout en changeant régulièrement de monture. Petite mésaventure en 1967, quand il brise une Ferrari 250 GTO sur une autoroute. Le jeune Allemand allait alors se consacrer exclusivement aux courses sur circuit. Grâce à la bienveillance d’un manager de presse automobile éclairé qui n’allait pas hésité à lui confier le volant d’une Ford GT 40.Il allait être associé à Helmut Kelleners. Il disputera l’ensemble des courses du Championnat du monde des marques 1969 ainsi que les 24h du Mans en point d’orgue.

 

 

Celle-ci sera sa première de ces 9 participations à la classique sarthoise comme pilote. Et sa 6ème place démontrait déjà que le courant passait déjà très bien entre lui et l’endurance. Son arrivée au sein du team officiel Porsche. Sa victoire au Nürburgring sur une 908-4. en 1976, ainsi que ces 3 podiums au Mans en 1969,1972 et surtout 1980, prouve le feeling du pilote avant même que les lauriers du Joest Racing ne viennent récompenser sa fidélité sarthoise à partir de 1982. À suivre, Reinhold Joest, Puissance quatre pour le Joest Racing….

 

9 participations comme pilote aux 24 Heures du Mans, de 1969 à 1981.

 

Meilleurs places aux 24 Heures du Mans:

une 6e position sur une Ford GT 40 1969.(Kelleners) 

3e en 1972 sur une Porsche 908.(Casoni, Weber)

4e en 1975 sur une Porsche 908 (Casoni, Bath)

3e en 1978 sur une Porsche 936.(Gregg et Haywood)

2e en 1980 sur Porsche 936.(Jacky Ickx)

Abandons 1971, 73, 76, 81

 

Partie 2: Reinhold Joest, Puissance quatre pour le Joest Racing et fidélité à Porsche.

La partie 3: Reinhold Joest et Audi. Un couple parfait. 

 

Crédit photo: Jean-Luc Chétif

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